Première sensation du japon, on descend de l’avion et il fait si lourd et si humide en même temps, c’est complètement différent du climat français. Une chose exceptionnelle avec ce climat, c’est que quand il tombe une pluie diluvienne le climat ne se rafraîchît pas pour autant.
Même si ce n’est pas notre premier voyage au japon l’impression de débarquer en terre inconnue est très présente. C’est toujours très étrange ce choc des cultures et des mœurs dès le débarquement, il nous faudra un temps d’adaptation pour commencer à prendre nos marques et à nous sentir plus à l’aise. Il est difficile d’expliquer aussi cette sensation de ne pas faire partie du groupe, de ne pas vraiment avoir de repères et de se dire que cette fois ci on va devoir s’immerger en profondeur, avec cette question « allons nous réussir à nous intégrer ? ». Une chance pour nous, Hiro et Mai nous attendent à la gare de kamata, notre nouveau quartier. Y a pire pour débuter un voyage ! 🙂
L’administration à la japonaise
Force et de constater que quand même, ils sont efficaces les japonais. Arrivée à l’aéroport je me mets direct dans la file des personnes pouvant rester plus de 3 mois au japon, en moins de 15 minutes ma carte de résidente était faite et on me donnait un papier me stipulant d’aller à la mairie de ma ville pour m’enregistrer dans les 14 jours suivant mon arrivée. Pour aller à la mairie, j’ai eu la chance d’être accompagnée par Mai, ca m’a grandement simplifiée la vie. A la mairie ils te demandent juste de remplir quelques formulaires qui sont en anglais et en japonais, de montrer ta resident card et ton passeport et le tour est joué. Ce n’est pas plus compliqué que ça.
Puis direction le 3e étage de la mairie pour m’enregistrer dans le système d’assurance japonaise, là encore juste la résident card et le passeport sont à fournir. Je me suis pris la tête sur ce qui serait le mieux pour moi… Je n’ai pas une bonne santé et le système d’assurance japonais est comme en France, elle ne rembourse qu’une partie des frais des soins en l’occurrence 70% ; ce qui veut dire que le reste c’est pour moi… Ce qui n’est pas un problème quand le pire du pire de ce qui peut t’arriver et d’attraper un gros rhume. Mais bon je souffre malheureusement de soucis un peu plus grave et qui dans tous les cas n’auraient pas étaient couverts par les assurances internationales qui te font payer des sommes exorbitantes pour te dire que finalement les problèmes de santé antérieurs ne sont pas couverts de même que les frais médicaux en cas de catastrophes naturelles (j’ai carrément téléphoner tellement je trouvais ça énorme mais juste le rapatriement est couvert en cas de catastrophe). Dans tous les cas en 15 min c’était bon, j’avais mon assurance que je devrai commencer à payer le mois prochain via un système au konbini.
Puis direction la banque. J’ai choisi la Shinsei sur le conseil de Mai et aussi après avoir lu pas mal de retours positifs sur internet. La plus proche sur ma ligne JR étant à la station Tokyo. Attention, je ne sais pas si je suis mal tombée, mais personne ne parlait anglais ce jour là, encore une chance que Mai était là ! Ici encore j’ai rempli un formulaire, il y a eu un petit soucis avec mes middle names qui me pourrissent la vie depuis mon enfance… Sérieux choisissez un prénom à votre enfant et c’est tout, c’est pas comme si les autres étaient utiles. Surtout quand ta grand mère te dit qu’elle aussi elle n’aime pas son prénom… M’enfin passons. Puis arrive le temps de choisir la couleur de ma carte et hop en 20min j’avais ma carte baby face en ma possession. Petite parenthèse, ils demandent un numéro de téléphone donc si possible faites pas comme moi et commençaient par vous prendre un téléphone avant d’aller à la banque.
Puis direction le softbank de Ginza. Pas de chance, ils n’avaient plus de téléphone prepaid (formule pour laquelle on s’est finalement décidé étant donné l’incertitude de notre projet), nous avons dû y retourner le lendemain à la première heure sur le conseil du vendeur. Les abonnements étant comme en France couplé avec une obligation sur plusieurs années. Le prepaid est quand même un système couteux 50 euro l’heure à peu prêt à utiliser dans les 2 mois… Mais bon il faut bien qu’on puisse nous joindre pour un éventuel taf. Autre petite parenthèse, là encore il faut donner un numéro de téléphone fixe au japon pour avoir un téléphone… Cherchez l’erreur. J’ai donné le numéro de mon école. C’est peut être la démarche qui nous a prit le plus de temps vu qu’il y a encore eu des problèmes avec mes middle names… A peu prêt 1h, 1h30.
Une fois toutes ces démarches réalisées on peut se dire « une bonne chose de faite ! »
Le service à la japonaise
J’avais encore quelques trucs à faire comme par exemple réaliser des cartes de visites. C’est vitale au japon tout le monde en a une et se l’échange à chaque rencontre ! Pour se faire et aussi parce que j’en avais besoin pour bosser en général, je me suis fait livrer un ordi portable avec l’aide de Hiro. J’ai donc expérimenté le service d’expédition japonais et qu’elle ne fut pas mon étonnement quand j’ai constaté que lorsqu’on ne se trouvait pas à notre domicile au moment de la livraison, on pouvait téléphoner au livreur qui nous avait laissé un avis de passage pour convenir d’un autre jour de livraison et que Ô stupéfaction, il te propose de repasser dans l’heure. Et toi tu es là genre, mais il est 21h !