Le coiffeur au Japon

Pour passer des entretiens je m’étais dit qu’il valait mieux aller chez le coiffeur, surtout dans un pays comme le Japon où l’apparence à une certaine importance. Seulement avec mon niveau de japonais et les coiffures des japonais à la télé où la permanente règne, j’avais quelques légères appréhensions.

J’avais repéré un petit salon de coiffure devant lequel je suis passé maintes fois. Et un jour oui j’ai osé, j’ai demandé un rendez vous, et truc de fou je l’ai obtenu. Honnêtement j’ai eu peur de me faire envoyer balader : « Gros là, avec tes cheveux qui pue le fromage ça va pas être possible ! ».

J’y suis allé avec une photo sur mon Iphone me disant que ça limiterait les dégâts. Technique très pratique que j’ai adopté également en France. Elle m’a indiqué qu’elle voyait, pas de soucis, et elle m’a posé une question et montré un catalogue de coiffure. Sic…

En fait elle me demandait simplement : « Et derrière on fait comment ? ». Hormis le fait que j’ai cru que j’allais y passer l’année vu la vitesse à laquelle elle allait, j’en suis sortie au bout de 40 minutes plus satisfait qu’en France pour la même somme : 1800 yen, soit 18 euro.

Mushi mushi

Une chose m’étonnera toujours quand même c’est l’omniprésence de la nature au cœur même de Tokyo. Ou que l’on aille on les entend et on peut dire qu’ils sont bruyants les mushi locaux ! Ils sortent des sons improbables et c’est vraiment dépaysant..

Par contre il y’en a certains que je voudrais bien pouvoir entendre arriver mais à croire qu’ils ont un silencieux ! Satanés moustiques et je peux l’annoncer après analyse et comparaison ceux d’ici sont des voraces perfides ils n’attendent même pas la nuit pour se jeter sur toi et c’est pas du petit ouvrage j’ai bien l’impression que je vais les garder un bon bout de temps mes énormes boutons tout rouges, ce qui ne serait rien s’ils ne me démangeaient pas autant ! Petite parenthèse, il semblerait que ce soit mondial ce phénomène étrange qui pousserait cet insecte à ne faire des festins que de sang quasi exclusivement féminin !

Dans notre guesthouse il paraitrait que les véritables invités sont les cafards, je ne les ai personnellement pas rencontrés mais un mot de bienvenue était laissé dans la cuisine par un des résidents mentionnant ces visiteurs impromptus. Une chose est sûre, de mon côté j’ai vu un lézard se promener sur le mur de la cuisine et une araignée qui s’est évertuée à jouer à cache cache avec moi et à me sauter dessus (mais vraiment) pendant que je tentais désespérément de faire le ménage dans notre chambre. Feu l’araignée elle m’a attaquée une fois de trop, on aurait pu être amie elle et moi si elle s’était contentée des moustiques.

En parlant de cafard, je crois n’en avoir jamais vu d’aussi gros que dans les rues de Kyoto !

Je vous le dis net la nature ne semble pas avoir abandonnée ses droits dans les grandes villes japonaises et même si je me dis « ouuuaais c’est cool », je n’en suis pas plus rassurée pour autant.