A 2h en bus ou 1h30 en train de Tokyo, se situe la ville de Kofu. Une fois là bas on peut prendre un bus pendant 30 minutes qui mène aux gorges de Shosenkyo. Attention ce bus est bondé et le trajet n’est pas de tout repos mais Shosenkyo vaut bien cette petite demi heure digne des heures de pointes tokyoïtes. Petite parenthèse, si vous prenez un peu le temps d’observer vos compagnons de rando vous pouvez avoir un peu peur. Les japonais sont comme d’habitude suréquipés ! Ils ont la parfaite panoplie du petit randonneur ce qui peut vous faire craindre une périlleuse ascension, mais il n’en est rien ! Cette rando est encore plus simple que celle de Takao San et est vraiment plus fun, alors munissez-vous de vos plus belles baskets et n’hésitez pas à tenter l’aventure. Petite parenthèse, tous les japonais ne s’encombrent pas d’équipement… ou de vêtements confortables, comme l’atteste une photo dans la galerie à la fin de cet article.
Pour se rendre aux gorges de Shosenkyo, il faut donc être motivé, mais si le temps est avec vous, ça vaut vraiment le coup. Le cadre est idyllique pour peu que vous soyez en pleine période des koyou : rivière, chute d’eau, montagnes et arbres forment l’essentiel du paysage. D’ailleurs le lieu est très touristique et des bus entiers y vont. Cependant il y a plusieurs arrêts, 3 exactement. Nous avions tout d’abord pensé descendre au 3ème et dernier arrêt, celui du sommet pour les randonneurs du dimanche qui ne veulent pas trop faire d’efforts mais finalement, nous avons opté pour le premier arrêt « Shosenkyo-guchi » au pieds des gorges, peu de gens descendent à cet arrêt et nous ne l’avons pas regretté ! Si la première partie est moins intéressante que le reste, elle n’en reste pas moins agréable et surtout moins peuplée. De plus il est préférable de découvrir crescendo les gorges et les paysages qu’ils ont à nous offrir. Débuter la marche avec une ambiance calme et sombre ponctuée de quelques touches de couleurs est d’un grand contraste avec ce qui suit et permet d’apprécier la marche sur toute sa longueur.
Petite astuce ! Nous avions prévu de prendre le bus une fois en haut, et finalement on a préféré redescendre a pieds afin de réapprécier les paysages sous une autre luminosité. Ce qui était magnifique au demeurant, mais pas forcément une bonne idée, car une fois arrivé en bas, on risque de voir arriver un bus déjà complet et ne prenant plus de passagers. Heureusement, un local à eu la bonne idée de proposer à d’autres randonneurs et à nous même de nous ramener en voiture pour 600 yen (6 euro) par personne, soit 30 yen plus cher que le bus pour un trajet bien plus agréable et en prime ça nous a fait arriver plus tôt et on a aperçu le Mont Fuji ! Pratique !